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Aujourd’hui plusieurs apiculteurs se sont reconvertis à l’apiculture bio. Le premier objectif est de prendre soin des abeilles et surtout d’améliorer la qualité du miel obtenu ainsi que la quantité. C’est ainsi que le certificateur entre en jeu et contrôle toutes les exploitations qui se disent bio pour disposer d’une certification sur leurs produits quand ils seront mis sur le marché.
Le certificateur avant de donner son aval contrôle divers points pour confirmer qu’il s’agi bien d’une apiculture biologique. Les principes de ce type d’élevage sont de garantir un volume important de miel et de pollen suffisant à la colonie pendant la période d’hivernage. La nourriture donnée aux abeilles sont strictement bio et les pratiques apicoles sont respectueuses des abeilles. Les races qui composent les colonies aussi doivent être adaptées, généralement se sont des Apis mellifera. On a aussi la prévention des éventuelles maladies et si un traitement est nécessaire, on n’a recours qu’à des matières actives naturelles. Pour que tout réponde aux exigences bios, les ruches devront être conçues dans des matériaux naturels et on se doit d’accorder encore plus d’attention à l’hygiène.
Plusieurs critères sont à rassembler pour que le certificateur atteste qu’une exploitation apicole est bio. Tout d’abord, les ruches doivent être placées dans des lieux où les sources se composent d’au moins % de surface bio ou de plantes sauvages dans un rayon de 3km. Elles doivent être à une distance suffisante des décharges ouvertes. Quelques pièces justificatives attesteront du respect de ces exigences. Des registres d’emplacement, de transhumance et des colonies doivent toujours être mis à jour et présentés au certificateur. Ensuite, l’apiculteur doit tenir à jour également son journal des traitements, des médicaments vétérinaires, avec les délais d’attente. Toute la circulation de marchandises doit être documentée.
Pour passer à l’apiculture bio, le certificateur vérifie que l’exploitation a été reconvertie à l’apiculture bio depuis un an. Tout doit se faire dans le respect des directives imposées par la loi. Durant ce laps de temps, le miel se vend en conventionnel. Il est utile aussi durant cette période de changer la cire. Et on ne peut vendre les produits avec la certification bio que si la cire est conforme aux exigences.
Le contrôle bio est effectué par le certificateur qui fait partie des organismes de contrôle reconnus. Si les apiculteurs viennent de la campagne, ils ont besoin d’une inscription séparée. Pour les exploitants sans surface agricole, ils sont dans l’obligation de se déclarer au contrôle au plus tard le 31 décembre de l’année précédente. Tous les contrôles se font pendant la saison apicole et les éleveurs doivent se tenir prêt avec toutes les pièces justificatives et les analyses de la cire. Quand toutes les conditions ont été remplies et que tout est vérifié par le certificateur, dans ce cas, un certificat est délivré à l’apiculteur et son exploitation est certifiée. Il est important de souligner qu’il est interdit formellement de s’adonner à toute exploitation mixte. C’est-à-dire, d’avoir en même temps un élevage conventionnel et un autre bio.